Voici une tentative d'explication d'apparition de l'Asthme.
Cette réflexion n'a pour seul but que de donner aux patients une autre approche de cette pathologie, sans prendre cela comme une vérité absolue, ni une substitution
éventuelle à une prise en charge allopathique !
Il convient toutefois de s'assurer du diagnostic d'asthme préalablement posé par un médecin généraliste et/ou un pneumologue (seuls habilités à le faire) après
avoir effectué divers examens (E.F.R notamment). En effet, il convient de ne pas confondre l'asthme qui est une dyspnée expiratoire avec broncho-spasmes, du spasme laryngé qui est une dyspnée
inspiratoire sans obligatoirement broncho-spasme.
Physiopathologie
Gêne respiratoire s'accompagnant d'un sifflement (sibillants) témoignant d'une contraction brutale des muscles lisses régissant la constriction et l'ouverture des
bronches (broncho-spasme). l'inflammation qui en résulte engendre un gonflement des parois bronchiques diminuant la lumière bronchique. On observe un oedème résiduel ainsi qu'une hypersécrétion
des muqueuses bronchiques essentiellement (mais également parfois de toutes les muqueuses respiratoires : oro-pharynx, trachée, fosses nasales). Ce trouble de la bonne physiologie respiratoire
engendre une perturbation du pH sanguin par hypercapnie (trop forte concentration en CO2) due à la dyspnée expiratoire, pouvant engendrer maux de tête, voire vertige.
Symptomatologie
Toux, sibillants, essouflement, oppression, sensation d'étouffement, mucosité, etc ...
Conflit
Conflit lié au territoire, à l'espace car "il me pompe l'air". Ce conflit fonctionne en
bascule avec un conflit de séparation (en psycho-généalogie, il peut être intéressant de chercher une mémoire familiale en lien avec le manque d'air : ancêtres gazés dans les tranchées, dans les
camps de concentration, enterrés vivants, ...).
Qui m'empêche de respirer ? Qui m'étouffe ?
Peur de séparation par envahissement + peur bleue de perdre l'enfant, le conjoint, le père.
Je ne veux pas de l'air des autres, mais je veux garder le mien et ne pas le partager (air = territoire).
Je veux ce qui n'est pas, et refuse ce qui est !!!
Constellations de deux conflits actifs :
Asthme double (asthme vrai expiratoire + spasme laryngé, donc inspiratoire)
Expiration : Conflit de bronche + larynx actif => Peur d'expirer, donc de mourir si je respire (inspire) à nouveau.
Inspiration : Larynx + autre conflit actif face à soi associé => Peur d'être envahi dans mon territoire par quelque chose de mortel (gaz, etc ...).
Double ressenti conflictuel lié au territoire (réel, virtuel, imaginaire, ou symbolique) avec un double refoulement. Expatriés, immigrés, etc ... = doublement
rejettés par le pays d'origine et celui d'accueil ! Mais également enfant de parents divorcés.
Inconsciemment, l'individu se sent rejetté ou entre deux réalités (même si ce n'est pas le cas), du coup il refuse de laisser entrer d'autres émotions
potentiellement dangereuses (spasme laryngé = blocage inspiratoire pour ne plus rien laisser entrer) et garder le "peu" qui lui reste (asthme expiratoire pour ne rien laisser sortir).
Fonction
Pour prouver que l'on est vivant (notamment à sa mère), pour se valoriser, s'anoblir
(devenir "bleu").
Pour garder ce qu'on a et ne rien laisser pénétrer de dangereux.
Conclusion
L'asthmatique vrai porterait plusieurs conflits en lui (actif et passif), lié d'une part à un évènement potentiellement traumatisant (ou vécu comme tel) dans sa
généalogie, réactivé par un conflit actif d'envahissement du territoire de manière brutale et intrusive, avec perte partielle ou totale de son espace "vital".
Par conséquent, l'asthmatique ne laisserait rien sortir pour garder le peu qui lui reste, et ne laisserait plus rien entrer par la suite pour ne pas se sentir à
nouveau envahi.
Du fait de la connotation inconsciente très marquée, et ne pouvant verbaliser ces sensations, l'asthmatique pourrait être amené à développer éventuellement par la
suite des problèmes de peau (notamment de l'Eczéma), qui est en lien avec un conflit de verbalisation et d'incapacité à communiquer ses sensations (tentative d'explication de l'Eczéma à venir
dans un prochain article).
Je vous rappelle une nouvelle fois que ceci n'a pour seul et unique but que de vous amener à vous interroger sans prétendre imposer (peu ou proue) une quelconque vérité, ni prôner un quelconque arrêt de traitement partiel ou total qui pourrait être dommageable pour le patient.
Bonne journée à tous.